Soupe amish au « poulet » végétal et aux nouilles (vegan)
Par Patricia GemelliLes Amish sont connus pour leur cuisine traditionnelle et simple, qui met en valeur des ingrédients de base et des recettes transmises de génération en génération. Les soupes jouent un rôle important dans la cuisine amish, offrant chaleur et réconfort lors des repas en famille.
Les soupes populaires dans la cuisine amish incluent la soupe aux légumes, la soupe de poulet et nouilles (recette d’aujourd’hui), la soupe de boeuf et les variations de soupe à la citrouille. Ces soupes sont préparées avec des ingrédients frais et locaux, souvent cultivés par les membres de la communauté amish eux-mêmes.
Les Amish attachent une grande importance à la nourriture faite maison, préparée avec amour et soin, ce qui se reflète dans la richesse et la saveur de leurs soupes traditionnelles.
Histoire de la soupe
L’ancêtre de la soupe est le bouillon que l’homme a pu préparer à partir du moment où il a maîtrisé le feu trouvant ainsi un moyen de faire chauffer de l’eau dans un trou, sur des pierres ardentes ou dans un pot. Il fait donc bouillir des herbes, des légumes, de la viande, du poisson.
Dès l’âge néolithique, on retrouve des vestiges, des traces d’utilisation de récipients ayant servi à préparer des aliments liquides chauds.
Le broyage des céréales permet d’obtenir différentes farines qui, mélangée avec de l’eau, donne une sorte de pain que l’on trempe dans les bouillons.
La maitrise de la poterie à permis fabriquer des récipients permettant une cuisson plus pratique des aliments liquides.
La soupe est un plat qui remonte à l’Antiquité et a une longue histoire à travers différentes cultures à travers le monde. L’origine exacte de la soupe est difficile à déterminer, mais on sait qu’elle était déjà consommée par les anciens Égyptiens, les Grecs et les Romains.
Le mot « soupe » (du latin suppa voulant dire « tremper ») désigne d’ailleurs au XII ème siècle, la tranche de pain qu’on arrose d’un bouillon qui peut être fait de vin, de céréales, de viandes, de volailles, de gibiers, de racines, d’herbes et qui est placée dans les écuelles de terre, de bois ou d’étain.
Aux Moyen-âge, puis à l’époque gothique, les plus riches consomment les soupes agrémentées de miel, de verjus, de plantes aromatiques et les apprécient souvent très épicées. C’était un mets populaire en Europe, souvent préparé avec des légumes, de la viande et des céréales.
Qu’est-ce que cet infâme « brouet »?
C’est ce que me disait en rigolant mon mari avant de devenir lui même presque vegan, lorsque je me préparais un plat végétal à base de légumes, céréales et parfois des crèmes végétales. Alors j’ai eu un grand sourire en découvrant la petite histoire du « brouet »!
Le brouet était préparé en ajoutant des herbes dans de l’eau, des céréales broyées et d’autres ingrédients comme de la viande, des épices pour obtenir une bouillie semi liquide, voilà donc ce qu’était le Brouet.
Cette préparation était populaire au Moyen-Âge en Europe et était considérée comme un plat réconfortant et nourrissant. Le brouet pouvait être consommé chaud ou froid, et était parfois épaissi avec de la farine ou du pain. De nos jours, le brouet est rarement consommé, mais il reste un élément intéressant de l’histoire culinaire européenne.
La soupe plaisir du roi
Au 17ème siècle, la soupe devient potage ou consommé. C’est avec Louis XV et sa passion pour les légumes que la soupe devient emblématique du paisible bonheur bourgeois. A Versailles sont plantés les légumes les plus délicieux et délicats qui vont composer le “potage de plaisirs”, le grand chic de l’aristocratie française.
Les recettes de soupe évoluent et, au 19ème, les potages sont sur toutes les bonnes tables le soir. Devenues sophistiquées et légères, les soupes sont servies en entrées pour ouvrir l’appétit.
En parallèle la soupe reste un plat unique avec une consistance riche dans les campagnes et chez les familles modestes.
La soupe de nos jours
Le 20 ème siècle verra l’évolution des modes de vie. Les évolution industrielles donneront lieu au premier potage minute, mis au point par Julius Michael Maggi. Le célèbre bouillon Kub date de 1908 et le premier potage déshydraté “La poule aux nouilles Knorr” est commercialisé en 1949.
De nos jours, la cuisine traditionnelle du terroir français revient en force et l’engouement pour la soupe est incontestable, avec des recettes de soupe de plus en plus originales!
Elle a joué un rôle important dans la cuisine du 20ème siècle. Au cours de cette période, la soupe est devenue un plat populaire et polyvalent, avec de nombreuses variantes régionales et internationales. Les progrès technologiques et l’augmentation des échanges commerciaux ont permis aux ingrédients de voyager plus facilement, enrichissant ainsi les recettes de soupes avec de nouvelles saveurs et combinaisons.
Source: http://monepiceriefinedeterroir.over-blog.com/2017/02/l-histoire-de-la-soupe-2.html
Mafalda et son aversion pour la soupe
La bande dessinée “Mafalda” créée par l’Argentin Quino met en scène une petite fille très engagée politiquement. C’est connu, Mafalda déteste la soupe!
Dans une des bandes dessinées, Mafalda pose une question à sa maman sur l’origine de la soupe. Sa maman explique alors que la soupe est née de la nécessité de ne pas gaspiller les restes de nourriture. Cette anecdote illustre le caractère curieux et perspicace de Mafalda, ainsi que sa préoccupation pour les problèmes sociaux et environnementaux.
La soupe est ainsi utilisée comme un symbole de simplicité, d’ingéniosité et de solidarité, des valeurs chères au personnage de Mafalda. En 2014, Mafalda fête ses 50 ans! Cette gamine à la tignasse brune, curieuse et avide de découvrir le monde, est devenue un emblème dans son pays d’origine, l’Argentine, mais aussi dans le monde entier! En cinq décennies, elle aura marqué le monde de la bande dessinée grâce à son humour subtil et à l’engagement contestataire de son auteur.
La recette de la soupe amish au « poulet » végétal et aux nouilles (vegan)
Est-ce qu’il existe quelque chose de plus réconfortant qu’une bonne soupe richement garnie bien chaude? Surtout quand il fait très froid!
Cette version végétalienne de la soupe amish au poulet n’a rien à envier à la classique. Elle saura vous réconforter durant les journées d’hiver. C’est une recette rapide et facile à faire.
J’ai utilisé des aiguillettes végétales de cette marque, que l’on trouve dans tous les supermarchés car j’aime leur texture mais il existe plusieurs marques pour ce produit et certaines sont très bonnes. La quantité de « poulet » dépend de votre préférence. L’idéal est d’utiliser environ 300 g mais vous pouvez calculer aussi 100g par personne si vos convives sont très gourmands.
Pour 4 personnes
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Ingrédients
300g d’aiguillettes végétales
De l’huile d’olive
Assaisonnement pour poulet
2 litres de bouillon de légumes ou arôme « poulet » vegan si vous en trouvez1 branche de céleri, coupé en dés
2 carottes, coupées en dés
1 pomme acidulée, épépinée et hachée
(ici je l’ai remplacée par une grosse pomme de terre coupée en dés)1 gros oignon émincé
250g de nouilles à soupe
Poivre, sel, paprika fumée, persil, ciboulette
Préparation
- Faire revenir les aiguillettes végétales dans un peu d’huile d’olive chaude pendant quelques minutes, parsemer d’assaisonnement pour poulet.
Réserver.
- Porter à ébullition le bouillon, ajouter le céleri, les carottes, la pomme ou la pomme de terre et l’oignon.
Laisser mijoter jusqu’à ce que les légumes soient cuits mais pas trop, ils doivent rester fermes.
Incorporer les aiguillettes.
Assaisonner de poivre et de paprika fumée.
Juste avant de servir, incorporer les nouilles et laisser cuire all dente (suivant les conseils décrits sur l’emballage). - Servir dans des bols et parsemer de persil et ciboulette
38Elisée revint à Guilgal, et il y avait une famine dans le pays. Comme les fils des prophètes étaient assis devant lui, il dit à son serviteur: Mets le grand pot, et fais cuire un potage pour les fils des prophètes.39L’un d’eux sortit dans les champs pour cueillir des herbes; il trouva de la vigne sauvage et il y cueillit des coloquintes sauvages, plein son vêtement. Quand il rentra, il les coupa en morceaux dans le pot où était le potage, car on ne les connaissait pas.…
2 Rois 4
Par Patricia Gemelli
Paula
19 février 2024On dirait du vrai poulet c’est incroyable. Je ne connaissais pas l’histoire de cette communauté religieuse, c’est fascinant. J’ai envie de revoir le film Witness. Merci.
Patricia Gemelli
19 février 2024Merci Paula, ce film est l’un de mes préférés! Bonne journée.
Céline
19 février 2024Elle a l’air très appétissante cette soupe. A tester! Merci pour la recette et les anecdotes que vous racontez , j’aime beaucoup Mafalda.
Patricia Gemelli
19 février 2024Merci Céline, en effet c’était très bon! Le secret est de choisir une bonne marque d’aiguillettes! Belle semaine à vosu.
Vélaska
19 février 2024Merci beaucoup pour la soupe amish. je suis heureuse de lire une histoire amish avec sa recette bien sur.
Ce que j’apprécie c’est qu’ils sont unis, travaillent et offre tous à Dieu. Ils travaillent de les mains et bras et à la sueur de leur front. Ils ont du méritent. Par tout temps ils travaillent sans ce plaindre. Allez demander à un jeune de nos jours de travailler comme les amish c’est moins sur encore moins à quelqu’un qui reste chez lui et perçoit les aides sans travailler.
Je vois que votre mari deviens progressivement Végan. Bravo ! Félicitations. Je me souviens qu’il n’était pas trop pour à l’époque. Le mien rien a faire. Des que je lui montre “Steak Végan” en supermarché il a une répulsion alors qu’il n’a jamais manger. Il faudrait que vous l’invitiez et lui faites un repas peut-être qu’il aimera et se mettra à son tour Végétarien ou Végan.
Merci et félicitations pour votre blog.
Patricia Gemelli
19 février 2024Bonjour Vélaska,
Je connais très bien votre opinion sur les amish, c’est pour cette raison que quand je publie sur eux je sais bien que vous serez contente. Quant à mon mari, il est vrai qu’il me disait toujours cette phrase que j’ai décrite dans l’article car c’était inimaginable qu’il puisse manger vegan. Pour moi c’était impossible mais petit à petit en lui montrant les horreurs de la nourriture à base d’animaux, le mal que l’on inflige à des êtres innocents puis en lui faisant tester certains produits il s’est rendu compte que l’on peut se régaler en étant vegan. Il suffit de trouver les bon produits. On a dégusté un “roquefort” vegan à tomber et les parmesans du commerce (imitation je veux dire) et même le “parmesan râpé” que je fais maison sont incroyables! Avant c’était plus difficile, de nos jours il y a des steaks hachés incroyables , de filets imitant la viande , des saucisses qu’on dirait à base de chair animale! Et pour ceux qui continuent avec la question de base “pourquoi certains vegans cherchent à repporduire le goût de la viande s’ils sont vegans ?” je réponds ce que tous ces vegans répondent: car il y a plusieurs raison d’adopter le veganisme, certains le font pour des raisons de santé, d’autres pour l’écologie et d’autres par compassion envers les animaux, c’est mon cas, mais j’ai toujours aimé la viande, les asados (BBQ) argentins,j’étais 100% carnivore, j’adorais le canard, le foie gras etc alors j’ai pris la décision de ne plus les torturer et de devenir vegan mais non parque que je n’aimais pas la viande! Pareil pour le lait . Je consomme encore des oeufs mais issus d’une marque qui ne tue ni les poussins mâles ni les poules. C’est une transition pour un jour devenir vegan 100% . Tout cela c’est pour dire que tout est possible et que si moi super carnivore qui se moquait un peu des véggies à une vieille époque, j’ai pu , d’autres pourront mais il faut avoir l’envie de le faire, c’est une histoire d’amour pour les animaux, de compassion et de conscience. Je dis les animaux car les gens qui disent “j’aime les animaux ” et les mangent devraient dire “j’aime les chats et les chiens” pas “les animaux”. Le veganisme est une philosophie de vie non seulement un régime alimentaire, j’en parlerai un jour sur un post. En tout cas si vous voulez des conseils pour essayer des produits vegans n’hésitez pas à m’en parler. Merci pour votre message et votre fidelité! Bonne semaine.
Patricia Gemelli
1 mars 2024Bonsoir Vélaska, je suis loin d’être un ange mais merci quand même! Pour répondre à votre question sur le végétarisme chez les amish.Certains individus au sein des communautés amish peuvent choisir d’adopter un régime végétarien ou végétalien en fonction de leurs convictions personnelles, mais cela ne représente pas une norme générale au sein de la communauté. Malheureusement le mode traditionnel de se nourrir amish implique l’exploitation des animaux. Dans le comté du centre-sud de la Pennsylvanie, les militants du bien-être animal ont documenté de nombreux cas de négligence, de cruauté et d’exploitation. Les chevaux et les chiens sont les animaux les plus maltraités dans les communautés Amish, et les usines à chiots sont répandues, les chiens étant élevés dans un but lucratif sans se soucier de leur bien-être. Tout cela ternit l’image idéalisée de cette communauté. C’est pourquoi,pour moi une façon de profiter de la culture Amish avec compassion consiste à préparer des versions végétaliennes de recettes Amish traditionnelles.Mais cela ne change en rien la réalité des animaux qui sont exploités dans ces communautés, désolée de vous dire la vérité Vélaska! Je pense faire un article sur ce sujet, maintenant que vous m’avez posé cette question! Je pense que c’est très intéressant. Bonne soirée.
GAGOU
1 mars 2024Bonsoir Vélaska, je suis loin d’être un ange mais merci quand même! Pour répondre à votre question sur le végétarisme chez les amish.Certains individus au sein des communautés amish peuvent choisir d’adopter un régime végétarien ou végétalien en fonction de leurs convictions personnelles, mais cela ne représente pas une norme générale au sein de la communauté. Malheureusement le mode traditionnel de se nourrir amish implique l’exploitation des animaux. Dans le comté du centre-sud de la Pennsylvanie, les militants du bien-être animal ont documenté de nombreux cas de négligence, de cruauté et d’exploitation. Les chevaux et les chiens sont les animaux les plus maltraités dans les communautés Amish, et les usines à chiots sont répandues, les chiens étant élevés dans un but lucratif sans se soucier de leur bien-être. Tout cela ternit l’image idéalisée de cette communauté. C’est pourquoi,pour moi une façon de profiter de la culture Amish avec compassion consiste à préparer des versions végétaliennes de recettes Amish traditionnelles.Mais cela ne change en rien la réalité des animaux qui sont exploités dans ces communautés, désolée de vous dire la vérité Vélaska! Je pense faire un article sur ce sujet, maintenant que vous m’avez posé cette question! Je pense que c’est très intéressant. Bonne soirée.