13 mars: Fête de Saint Rodrigue de Cordoue

CAREME 2025

Saint Rodrigue de Cordoue (San Rodrigo de Córdoba) était un prêtre chrétien du IXe siècle, martyrisé en 857 sous le règne de l’émir omeyyade Muhammad Ier. Son histoire s’inscrit dans le contexte de l’Al-Andalus (voir Glossaire), où la cohabitation entre chrétiens, juifs et musulmans était marquée par des tensions religieuses.

RODRIGO

La vie de Rodrigo de Córdoba (Rodrigue de Cordoue)

L’invasion des musulmans en Espagne a marqué une division douloureuse entre la population chrétienne et la population musulmane; même au sein des familles, donnant lieu à des situations de tension. Rodrigo avait deux frères : l’un était chrétien fervent comme lui, et l’autre s’était converti à l’islam. 

La coexistence n’était donc pas facile, et un jour, une violente dispute éclata entre les deux frères, et Rodrigo tenta de les séparer. Son frère musulman, furieux, l’accusa publiquement d’avoir renié l’islam après s’être prétendument converti. Cette accusation était grave sous le règne des Omeyyades où l’apostasie était passible de mort. Suite à cette fausse accusation, Rodrigo fut arrêté par les autorités musulmanes et jeté en prison.

En prison, Rodrigo rencontra un autre chrétien, Salomon (San Salomón), qui avait également été arrêté pour sa foi. Tous deux refusèrent d’abjurer le christianisme et furent finalement condamnés à mort par décapitation et exécutés en 857. Ils furent décapités pour leur foi.

Vénération de San Rodrigo

Rodrigo fut reconnu comme martyr par l’Église catholique. Il fait partie des Martyrs de Cordoue, un groupe de chrétiens exécutés pour leur foi sous la domination musulmane d’Al-Andalus. Il est particulièrement vénéré en Espagne, notamment à Cordoue, où son culte a perduré au fil des siècles. Son histoire symbolise la résistance des chrétiens face aux persécutions religieuses par les musulmans à l’époque d’Al-Andalus.

Signification de la palme du martyre

Saint Rodrigo est toujours représenté avec les attributs d’ une palme et la couronne du martyre. Dans l’iconographie chrétienne, la palme du martyre est un attribut adopté dans les représentations des premiers saints de l’Église et des martyrs..

Le symbolisme chrétien, présent depuis les premiers chrétiens, est lié au Livre des Psaumes, où il est dit que de même que le palmier fleurira, ainsi le feront les justes : le palmier produit une inflorescence alors qu’il semble désormais mort, ainsi les martyrs obtiennent leur récompense au paradis.

Dans le cas du  dimanche des Rameaux , qui fait référence à l’entrée triomphale de Jésus-Christ à Jérusalem (Jean 12, 13) prévoyant par avance la résurrection après la crucifixion, le palmier a la même valeur que symbole de la résurrection des martyrs (Apocalypse 7, 9).

Aubergines frites au miel San Rodrigo13

Fête en l’honneur de Saint Rodrigo Martyr

La fête de Saint Rodrigue et Saint Salomon est célébrée le 13 mars en commémoration de leur mort. Dans la ville de Cabra, cette fête est célébrée de manière exceptionnelle puisqu’il est le Saint Patron de Cabra, depuis le XVIIe siècle. Bien qu’il soit le saint patron de la ville depuis plusieurs siècles, les festivités en l’honneur du martyr cordouan sont célébrées depuis le début des années 1980. 

L’image de San Rodrigo est portée en procession le samedi le plus proche du 13 mars, coïncidant avec le Carême. Durant cette semaine, la Confrérie de San Rodrigo et Costaleros de la Virgen de la Sierra organise plusieurs événements qui ont varié au fil des ans. Les événements commencent par la traditionnelle proclamation en l’honneur du saint patron et une messe selon le rite hispano-mozarabe. L’événement principal est la procession de San Rodrigo dans les rues de Cabra. L’image de la sainte patronne est accompagnée de la petite Vierge de la Sierra, portée par des enfants.

(source:https://cuaresmaegabrense.com/blog/san-rodrigo-de-cordoba-historia-patron-de-cabra/)

Voici une vidéo de la procession de Saint Rodrigue:

La gastronomie

Bien que cette célébration ne soit pas spécifiquement associée à des plats particuliers, elle offre une occasion de déguster les spécialités culinaires typiques de la gastronomie cordouane. Ainsi les plats associés à cette fête sont:

  • le Salmorejo, une soupe froide à base de tomates, de pain, d’ail et d’huile d’olive, garnie d’œufs durs et de jambon serrano.
  • Le Flamenquín,un rouleau de viande de porc ,
  • le triste Rabo de toro (queue de toro),
  • le Pastel cordobés, délicieuse pâte feuilletée garnie de cheveux d’ange et confiture de courge
  • et les incontournables tapas  Berenjenas fritas a la Cordobesa, des aubergines panés frites généralement accompagnées de miel ou de salmorejo, recette que je partage avec vous aujourd’hui.

Aubergines frites au miel (Berenjenas fritas a la Cordobesa)

Les aubergines frites au miel à la mode de Cordoue, connues sous le nom de berenjenas fritas con miel, sont une spécialité culinaire de l’Andalousie, particulièrement de Cordoue (Córdoba).Elles peuvent être présentées en rondelles, en bâtonnets ou en beignets.L’important est qu’ils soient croustillants à l’extérieur et moelleuses à l’intérieur. 

Origine de la recette

Ce plat a des racines profondément ancrées dans l’histoire mauresque de l’Andalousie, qui a été sous domination musulmane entre le VIIIᵉ et le XVᵉ siècle. Les Maures ont introduit en Espagne de nombreux ingrédients et techniques culinaires, notamment l’utilisation de l’aubergine, du miel et des fritures.

Dans certaines recettes modernes, la mélasse de canne à sucre (miel de caña), typique d’Andalousie, est utilisée à la place du miel.Ce plat est très apprécié dans les tavernes et restaurants de Cordoue et d’autres villes andalouses, où il est souvent servi comme tapa.

Aubergines frites au miel San Rodrigo9

La Recette de berenjenas fritas a la cordobesa con miel

(Aubergines frites au miel à la mode de Cordoue )

Ingrédients

  • 2  aubergines

  • 50 g de farine de blé (voir « Mes Conseils »)

  • 80 ml de sirop d’érable (ou miel ou miel de canne)

  • Eau gazeuse (de préférence ) ou de la bière

  • Sel (ici gros sel)

  • De l’huile de tournesol

Aubergines frites au miel San Rodrigo14

Préparation

  • Laver les aubergines et les éplucher (ou pas) avant de les couper en bâtonnets ou en tranches.
    Je les ai coupées en bâtonnets en laissant seulement un peu de peau.
  • Plonger les bâtonnets d’aubergine dans de l’eau salée (ou de la bière) pendant 15 minutes pour enlever l’amertume.
    Essorer, j’essuie aussi avec du papier absorbant mais sur la vidéo que je vous laisse cette étape a été omise. 
  • Les frire dans beaucoup d’huile très chaude par petites quantités pour éviter que l’huile ne refroidisse.
  • Les placer sur du papier absorbant pour récupérer l’excès d’huile.
  • Avant de servir, saupoudrer d’ un peu de sel et d’un filet de sirop d’érable (ou de miel) .

 Je vous laisse cette vidéo dont je me suis inspirée et où vous pourrez suivre pas à pas la préparation de cette recette.

PAT GLOSSAIRE

Glossaire Al-Andalus: Nom sous lequel les Arabes désignaient la partie de la péninsule Ibérique conquise par les musulmans entre 711 et 718. Son extension varia selon les époques et diminua à mesure de la reconquête (Reconquista) des territoires par les souverains chrétiens, qui s’acheva par la prise de Grenade en 1492.

CORDOBA SPAIN

Mes Conseils

Dans certaines recettes on utilise de la farine de pois-chiches à la place de la farine de blé.

J’ai utilisé un mélange de farine de blé et de farine de riz pour un résultat plus croustillant.

L’idéal est d’accompagner ces aubergines d’un bon salmorejo dans le pur style cordouan.

Pour éviter que  les aubergines soient trop imprégnées de gras, l’idéal est de les laisser  tremper 15 minutes dans de l’eau gazeuse ou de la bière, avant de les enrober et de les faire frire . A défaut, vous pouvez les faire tremper dans de l’eau sans gaze.

Le miel utilisé dans cette recette est souvent celui de la canne à sucre.

Aubergines frites au miel San Rodrigo3

Réflexion du jour…

Jeûner, c’est réaffirmer à soi-même ce que Jésus répliqua à Satan qui le tentait au terme de quarante jours de jeûne au désert : « L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Mt 4,4).

Jean Paul II

Angélus du 10 mars 1996 (trad. DC 2135, 7/4/96, p. 313)

Photo Naajaldyns:  Salida de la familia de Boabdil de la Alhambra (Sortie de Boabdil, à l’Alhambra) Manuel Gómez-Moreno González (vers 1880)

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4 Commentaires
  • Jackie
    13 mars 2025

    Oh des aubergines frites, je note dès la saison, je vais essayer. Merci ma Patty. Bisous

    • Patricia Gemelli
      13 mars 2025

      Oui tu as raison c’est mieux si on les prépare quand c’est la pleine saison! Gros bisous ma Jackie!

  • Anonyme
    12 mars 2025

    Bonjour,

    Je viens de découvrir votre blog et je dois avouer qu’il est très bien fait et parfaitement bien illustré. J’y apprends beaucoup de chose sur la cuisine Végan et les coutumes des diverses religions et leurs fêtes.

    Aucuns aliments animal. Vous remplacez le tout par des substances “végan”.

    Je vois aussi que vous faites découvrir des recettes de diverses religions et leurs plats.

    Je voulais vous demander si vous envisagez de faire des recettes des traditions gitanes ou musulmanes.

    Je suis un grand métissage des diverses cultures et religions dont ces communautés.

    J’ignorai l’existence du mot Végan jusqu’à ce que je tombe sur ce mot que j’ai découvert sur votre blog. Merci de l’avoir enseigné.

    Je suis végétarienne depuis petite. Je ne pouvais pas manger ni poisson ni viande sans tomber malade et vomir à me tordre de douleur par terre.

    Quand j’ai lu que vous remplaciez par l’alimentions végétale comme poulet par du poulet végan j’avoue que j’étais très étonnée. Du poulet c’est du poulet pourquoi végan ? Je me disais est ce que c’est du poulet élevé en plein air ? Il mange sain ?

    Je vous l’ai dit que je suis végétarienne malgré mon appartenance à diverses cultures et religions dans ma famille.

    Mon père est métissé gitan espagnol andalou et égyptien. Mon grand-père paternel est égyptien copte orthodoxe et ma grand-mère Gitane espagnole andalouse catholique.

    Ma mère elle était libano-palestinienne musulmane. Elle est décédée à ma naissance. Sa maman libanaise et son papa palestinien musulman tous les deux.

    Mes parents se marièrent selon la coutume gitane avec le mouchoir dont mon arrière-grand-mère était la femme la plus crainte du camp pour la coutume du mouchoir. La famille de ma mère aurait voulu que cela se fasse lors de la nuit de noce pendant le rapport sexuel et exposer le drap nuptial mais acceptèrent cette tradition des gitans.

    Vous devinez qu’avec des telles origines, impossible de ne pas être carnivore. Jamais nous n’aurions imaginé être végétariens ou Végan.

    Vous auriez dit à une époque : « Nous ne mangeons pas de viande, ni poisson, ni œufs, ni lait, ni miel et que bien nous refusons de porter du cuir ou laine sur soit, vous nous auriez pris pour fou, des dangereux et de faire partie d’une secte.

    J’ai grandi en caravane en France car je suis né en France dans le sud de la France.

    Chaque fête des différentes coutumes toute ma famille fut conviée aussi bien par les gitans, les Libanais, les égyptiens, les palestiniens. Nous fêtions aussi bien les fêtes religieuses catholiques, copte orthodoxe ou musulmanes des pays arabes que gitanes.

    C’était de véritables fêtes et de véritables folklores quand toute la famille venait même si ma mère est décédée à ma naissance. Malgré cela chaque membre de ma famille me donnèrent tout l’amour et m’inculquèrent leurs traditions (la langue de leurs pays et communauté, les danses : je peux danser aussi la danse orientale ou le flamenco même la sévillana, je sais parler la langue gitane, l’arabe courant ou littéraire, l’espagnol et des langues comme l’anglais que j’ai appris au collège et lycée, leurs valeurs morales, leur goût culinaires, leurs valeurs morales et religieuses. J’ai même pensé à apprendre l’hébreu, le chinois, le japonais, le coréen, le russe, l’allemand, l’italien, le grec pour être interprète.

    Bien que j’aie grand grandi en caravane toute la famille a demandé que j’aille à l’école et que je fasse des études. Les familles se sont cotisées pour que je puisse aller dans une école privée catholique pour la maternelle et la primaire, puis en pensionnat tenu par des religieuses pour le collège et lycée, ensuite étudier en université. C’est pourquoi je fais des études aussi bien sur la culture arabe que Gitane afin de mieux faire connaître ces civilisations qui sont malheureusement catalogué comme marginaux. L’une est considérée comme « voleur de poule et mangeur d’hérisson » et l’autre d’égorgeur de mouton, voleur, violeur, assassins ».

    Ma famille m’encouragea également faire des études pour être avocate ou être magistrate et aussi apprendre le plus de langues étrangères pour être soit interprète ou traductrice et aider les gens ne parlant pas le français.
    Ma famille me disait souvent : -« Tu pourrais ainsi te battre pour les droits des arabes et gitans. Qu’on vous voit plus comme des voleurs ou assassins. Les gens nous comprennent pas et ne cherchent pas à nous comprendre ni même à nous connaître. Ils ne font que nous chasser en envoyant la police ou gendarme ! Même des gens des villes ou villages viennent nous provoquer et nous disent de partir».

    Il est vrai que malgré toute l’attention que me donnèrent les religieuses d’une extrême gentillesse, d’une grande patience et d’une grande écoute, ma famille me manquait mais je me devais réussir pour eux. J’obtenais des très bonnes notes et les meilleures appréciations. Ce qui me valut parfois de la jalousie de la part de me camarades. Parfois elles médirent sur moi et un jour des parents voulurent que je quitte l’établissement estimant que les gitans et arabes n’avaient pas leurs places dans un établissement fréquentés par des « honnêtes gens ». Les religieuses invitèrent les parents à mettre leurs enfants ailleurs. Elles dirent : -« Tout le monde a le droit d’apprendre peut importe leur appartenance. Nous sommes tous enfants de Dieu. »

    Quand je rentrais au camp pendant les vacances de Noël, Pâques et Grandes vacances c’était une fête en grande pompe avec un bon et énorme repas sans compter la fête avec musique et danse.

    La famille de mon père du côté de ma grand-mère espagnol andalouse donc les gitans voulurent visiter la Palestine pour connaître justement la famille de ma défunte mère. Ils ne purent aller au mariage en Espagne et ils leur fut interdit d’aller en Israël. Les employés de l’avion (hôtesse et pilote) leur ont interdit l’accès dans l’avion et leur dire : -“Pas de Gitans chez nous !” Aussi pour ne pas faire de scandale ils renoncèrent d’aller là-bas. Voilà pourquoi ils m’encouragèrent à faire en plus des études d’avocats ou de la magistrature. C’est très dur mais il le faut et aussi je veux dédier cette réussite à ma mère que je n’ai pas connu et pour ma famille qui croient en moi. Mon Père ne s’est jamais remarié par respect et amour pour ma mère.

    Les repas étaient en grandes pompes mais sans viande ni poisson. Ma famille connaissance mon amour pour les animaux décidèrent de ne plus consommer ni viande ni poisson. Même si les plats n’étaient plus à bases d’animaux, ils furent très copieux et riche en légumes.

    Par contre en ceux qui concernaient les jours de jeûne je ne mangeais uniquement que pain et eau. Aussi pour rendre plus riche le pain et que je puisse tenir le coup surtout pendant mes périodes de jeûne catholique et quand le ramadan tombaient en même temps quand j’étais au pensionnat, les religieuses mirent dans le pain des raisins secs, amandes, noix, noisettes et je le mangeais quand la fin du jeûne arrivait ou très tôt le matin avant le début du ramadan. Quand j’étais avec ma famille, les membres de ma faille me firent leurs pains orientaux et mirent du miel, dattes ou figues sèches. Pour les gitans c’était du Bras de Gitan et pour d’autres carêmes comme l’orthodoxe ce n’était tout simplement que du pain et eau. Je tiens à préciser que l’initiative de manger que du pain et eau venait de moi seule. Certes ma famille m’apprirent leur jeûne mais jamais ils m’obligèrent à manger les pains dont je vous ai cité.

    J’ai visité votre site, j’y vois beaucoup sur la communauté juive, catholique et même des communauté dont j’ignorai totalement leur existence comme des amish, des huttérites et le jaïnisme, mais c’est avec tristesse que je vois que des recettes Gitanes ou pour les fêtes musulmanes ne figurent dans votre blog.

    Ferez-vous des articles sur ces communautés avec leurs fêtes, leurs coutumes et leurs repas végétariens car il existe des plats végétariens chez les musulmans et les gitan comme la « Olla Gitana». Cela permettrait de connaître leurs coutumes et les repas de fêtes.
    Justement cette année le Carême catholique et le ramadan tombent en même temps.

    Vous savez avoir un mélange de cultures et de religions est une grande richesse culturelle.

    Au plaisir de lire vos prochains article dans ma minuscule chambre d’étudiante.

    • Patricia Gemelli
      12 mars 2025

      Bonsoir, c’est dommage que vous ne dites pas votre prénom, je ne sais pas comment m’adresser à vous!
      Souvent on pose aux vegans cette question « pourquoi imiter le poulet etc  »
      C’est très simple chaque personne a ses propres raisons d’avoir fait le choix de ne plus manger d’animaux mais souvent ce n’est pas par dégoût (même si cela arrive à certaines personnes) ou pour des raisons de santé comme il me semble c’est votre cas mais par compassion envers le triste sort que les animaux subissent. C’est en tout cas ma « raison ». Moi aussi j’étais une personne issue d’une famille et un milieu ultra carnivore et je mangeais des animaux tous les jours et presque aucun légume. Mais en prenant conscience des horreurs que l’on inflige aux animaux dans les élevages puis dans les abattoirs, j’ai progressivement arrêté la consommation de viande (poisson aussi) devenant végétarienne. Des années plus tard je me suis intéressée à l’industrie laitière et des oeufs et j’ai découvert pourquoi le véganisme les supprime aussi du menu. L’industrie laitière est tellement cruelle ! Alors j’essaye de faire une cuisine sans produits d’origine animale et le seul « produit » que j’utilise parfois d’origine animale est l’oeuf car j’achetais une marque qui épargnait les poussins d’une mort sûre et les poules peu rentables, d’une fin à l’abattoir. Ils avaient un sanctuaire pour les poules à la retraite. Malheureusement la marque a fait faillite et maintenant j’utilise seulement les oeufs qu’une amie m’offre car elle a des poules dans son jardin et elle s’en occupe avec amour.
      C’est incroyable vous êtes un condensé d’ethnies et de religions! C’est surprenant et d’une grande richesse bien sûr. D’après votre récit vous avez la chance d’avoir une famille très aimante et solidaire. Je suis désolée pour votre mère j’imagine que cela a dû être très dur pour vous. Je trouve super que votre famille vous encourage à faire des études, je suis moi-même une éternelle étudiante. Etudier des langues étrangères est aussi une excellente décision. Je comprends ce que vous dites au sujet de l’idée que les gens se font parfois sur les gens du voyage, j’imagine que pour vous cette situation a dû être très difficile à l’école, les enfants sont souvent très cruels. Ici dans mon blog vous êtes la bienvenue, et je suis une personne très ouverte. Vous savez? Quand j’étais enfant pour le carnaval on me déguisait souvent en gitane et adolescente, un garçon qui était tombé amoureux de moi m’appelait « gitana de mi corazón » (gitane de mon coeur) car il disait que je ressemblait à une gitane! Je n’ai pas de sang gitan car je suis d’origine italienne mais on me disait souvent cela! Je me souviens une fois aux urgences dans une clinique, j’attendais et un jeune homme est venu me dire en une langue que je ne parlais pas que je ressemblait à une gitane aussi! Un homme plus âgé qui l’accompagnait m’a traduit sa phrase. Dans ma ville natale il y avait une importante communauté gitane et c’est vrai que souvent les gens les évitaient, ce n’était pas mon cas. Mon blog est ouvert à tout le monde mais il est vrai que je parle surtout des différents courants chrétiens, même de courants dont je ne partage pas les croyances ! Du judaïsme bien sûr car c’est l’origine du christianisme et que c’est un peuple que je respecte énormément. Après je publie parfois des articles sur certains courants philosophiques qui ne sont pas des courants religieux mais tout ce qui est philosophie pacifiste surtout qui a de la compassion envers les animaux suscite mon intérêt. C’est pour cela que je parle souvent dans mes articles sur cet aspect qui n’est pas très pris en compte par ma tradition religieuse, c’est à dire le christianisme. C’est cette tradition que je connais le plus , les amish j’ai toujours adoré et très jeune je m’intéressais aux différents courants religieux chrétiens. Je me suis intéressé parfois à la religion des gitans mais j’avoue que je n’ai pas bien compris alors je n’ai pas encore parlé de ce sujet dans mon blog. Vous me parlez de « Olla gitana » cela a piqué ma curiosité! Pourquoi pas ? dans un proche avenir si Dieu le veut je pourrais chercher des recettes de ces communautés! Un ami de mon mari qui est marocain m’a offert des superbes crêpes « msemen » un délice! Mais avant de parler de quelque chose il faut que je fasse beaucoup de recherches, je n’aime pas parler de ce que je ne connais pas ou de manière superficielle. Sans être spécialiste, j’essaye d’être sérieuse et responsable. J’espère que vous me direz votre prénom et surtout que vous reviendrez me rendre visite! A très bientôt et merci de votre message et d’avoir partagé avec moi votre histoire!