Fave dei morti (Biscuits pour les défunts)
Fête des morts en Italie: 2 novembre
En Italie, la Fête des Morts, ou « Giorno dei Morti, » est célébrée le 2 novembre, juste après la fête de la Toussaint (Ognissanti) le 1er novembre. Ces deux jours sont très importants dans la tradition catholique italienne, car ils sont dédiés à la commémoration des défunts et à la célébration des saints.
Fave dei morti (Biscuits pour les défunts)
Les biscuits fave dei morti (ou fave di morti en italien) sont des biscuits traditionnels italiens associés à la commémoration des défunts, en particulier lors de la fête de la Toussaint et du Jour des morts, célébrés les 1er et 2 novembre. Littéralement, fave dei morti signifie « fèves des morts ». Ce nom provient d’une ancienne tradition selon laquelle on offrait des fèves pour honorer les défunts.
Origines et symbolisme des fave dei morti
Les fèves, depuis l’Antiquité, sont un symbole de la mort et du cycle de la vie. Dans certaines cultures méditerranéennes, les fèves étaient considérées comme des liens entre les vivants et les morts, car elles étaient associées aux esprits des défunts. Les Grecs et les Romains pensaient que les fèves contenaient les âmes des morts, et elles étaient souvent utilisées dans les rituels funéraires. En Italie, cette croyance s’est transformée pour devenir une tradition de confection de petits biscuits appelés fave, en mémoire des disparus.
Caractéristiques des biscuits
Les fave dei morti sont généralement de petits biscuits ronds, croquants ou moelleux selon les recettes locales. Ils sont fabriqués avec de la poudre d’amande, du sucre, des blancs d’œufs, et parfois aromatisés à la cannelle ou au zeste de citron. Selon la région d’Italie, la recette et la texture des biscuits peuvent varier :
- Dans le nord de l’Italie (par exemple, dans le Frioul ou en Vénétie), les biscuits peuvent être plus moelleux et colorés (rose, blanc ou marron clair), représentant la couleur de la vie et de la mort.
- Dans le centre et le sud de l’Italie, ils sont souvent plus croquants et simples, ressemblant à de petits macarons.
Tradition et célébration
Les fave dei morti sont préparés et consommés principalement autour du 2 novembre, jour de la commémoration des morts en Italie. Dans certaines régions, ces biscuits sont distribués aux proches ou aux enfants pour rappeler l’importance de se souvenir des ancêtres et de maintenir un lien spirituel avec eux. La tradition veut que l’on offre ces biscuits comme un hommage aux esprits des défunts, symbolisant ainsi le souvenir et l’amour pour ceux qui sont partis.
Ces biscuits sont donc bien plus qu’un simple dessert : ils incarnent une tradition ancestrale, un lien entre les vivants et les morts, et une façon d’exprimer le respect pour la mémoire des ancêtres.
La Recette
Les recettes anciennes utilisaient des amandes que l’on réduisait en poudre, de nos jours on utilise de la poudre d’amande que l’on trouve toute prête.
Ingrédients
150g de amande en poudre
100g de farine T45
85g de sucre
1 oeuf
30g de beurre (ici végétal Flora doux)
Zeste d’un citron
Vanille
Cannelle
Grappa ou rhum
Préparation
- Dans un bol, placer les deux farines plus le sucre.
Ajouter le beurre froid en petit morceaux et travailler avec les doigts en faisant des miettes de pâte en évitant de laisser des morceaux de beurre. - Incorporer ensuite la vaille, la cannelle et le zeste de citron.
Bien mélanger.
Ajouter l’oeuf et l’alcool choisi en pétrissant pour bien incorporer les ingrédients jusqu’à obtention d’une pâte compacte.
Cela peut paraître difficile au début, ne paniquez pas la pâte va s’intégrer.
Former une boule et la déposer dans le réfrigérateur couverte d’un film.
Laisser reposer 30 minutes. - Sortir du réfrigérateur et former de petites boules avec les mains.
Les placer dans une plaque tapissée de papier cuisson et cuire au four préchauffé à 180°C (th.6) pendant 13-15 minutes.
Pensée du jour
Si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur, et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Donc, dans la vie comme dans la mort, nous appartenons au Seigneur. car le Christ est mort et revenu à la vie pour être le Seigneur des morts et des vivants.
Saint Paul, épître aux Romains 14, 7, 9. Traduction La Bible de Jérusalem
Dan
11 novembre 2024Ces petits biscuits sont très tentants! Dès qu’il s’agit d’amande, je suis partante ! Bizz
Patricia Gemelli
11 novembre 2024Oui Dan et surtout, ils sont très facile à faire! Bisous à toi aussi!
plaisiretequilibre
5 novembre 2024Je ne connaissais pas ces biscuits et je me rends compte que l’Italie est riche en recettes pour cette fête de la Toussaint. Ils sont très agréables avec leur parfum d’amande ! Bonne soirée Patty, gros bisous
Patricia Gemelli
5 novembre 2024Oui, et cela s’explique parce que l’Italie est un pays très chrétien et pratiquant! Merci de ta visite, gros bisous Lairence!
Vélaska
4 novembre 2024il faut avouer que l’Italie est pratiquante par rapport à d’autres pays.
Il y a le Portugal qui fait des petits gâteaux pour cette période à la Toussaint. ce sont des Gâteaux des Saints (Bolinhos dos Santos).
Je n’en ai jamais fait ni même mangé depuis que je connais mon compagnon qui est portugais. C’est vrai il n’est pas trop croyant et du coup il ne fait connaitre les tradition et fête de son pays comme il les célébrait avec ses parents malgré qu’ils vivaient en France. C’est fort dommage car cela fait un manque de connaissance pour l’héritage culturel pour notre fils.
Patricia Gemelli
4 novembre 2024Vélaska, vous avez raison l’Italie reste un pays très croyant! Pour ce qui est des traditions pour votre fils, vous avez la chance de nos jours de compter sur internet et pour une fois la mondialisation peut avoir des effets positifs! Vous pouvez avoir accès à toutes les informations et traditions et même produits pour maintenir vivante la culture venant d’une partie de la famille de votre fils. Quand j’étais enfant ou quand mon père l’était on n’avait pas cette chance. Sa famille italienne est arrivée en Argentine et à l’époque il n’y avait ni TV internationale, ni radio, ni internet ni livres sur le sujet alors les traditions, la langue et les dialectes se perdaient avec le temps et de génération en génération. Dans ma famille surtout c’est à travers la cuisine que les traditions se sont transmises grâce aux femmes mais la langue non et d’autres aspects de la culture non plus. C’est bien dommage!