Yom Kippour

Yom Kippour est l’un des jours les plus importants, sinon le plus important, du calendrier juif. C’est le Jour du Grand Pardon. Toute la journée est consacrée à la prière et au repentir pour le pardon des fautes. Le jeûne (de 25 heures) commence la veille, peu avant le coucher du soleil, pour s’achever le lendemain à la tombée de la nuit. Les pratiquants s’abstiennent de manger et de boire, tout en se concentrant sur la prière, la repentance et la réflexion spirituelle.

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Les aliments de Yom Kippour

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Les repas avant et après le jeûne doivent être légers, facilement digestibles et réconfortants. Les plats les plus classiques sont: soupes (surtout la celle au poulet) , poulet, riz, pâtes, légumes, pain Challah et comme boisson de l’eau.

Les aliments riches en fibres sont privilégiés car ils permettent une sensation de satiété plus longue. Par ailleurs, les aliments riches en eau, tels que les fruits et les légumes, empêchent la déshydratation.

Il va de soi que je  reste très critique au sujet du rituel appelé Kapparot selon lequel, avant le jour du pardon, il est de coutume d’accomplir une expiation symbolique de nos fautes et celles de nos proches, à l’aide d’un poulet que l’on fait  tourner autour de la tête en récitant un texte approprié. L’animal sera ensuite abattu de façon « humaine ».

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Soupe de fèves à la ciboulette

La soupe de fèves constitue une option idéale, car elle est à la fois nourrissante, riche en fibres et en protéines, mais elle est également douce pour l’estomac, ce qui est important après un long jeûne.

La soupe de fèves, bien que généralement associée à des repas simples et nourrissants, peut être un choix intéressant pour Yom Kippour, que ce soit pour rompre le jeûne ou comme repas avant le jeûne.

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Pourquoi cette soupe est adaptée pour Yom Kippour :

  • Facile à digérer : Après un long jeûne, il est important de rompre le jeûne avec des aliments simples et légers. Cette soupe aux fèves est douce pour l’estomac et permet une transition en douceur vers des aliments plus consistants.
  • Nourrissante : Les fèves sont riches en protéines et en fibres, ce qui aide à rétablir l’énergie sans être trop lourd.
  • Hydratante : La soupe est un excellent moyen de réhydrater doucement le corps après le jeûne.

En plus de ses bienfaits physiques, la soupe aux fèves, préparée avec des ingrédients simples et naturels, correspond à l’esprit de modestie et de réflexion de Yom Kippour.

Soupe de fèves et Bible

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Cette recette de soupe de fèves à la ciboulette est tirée du magnifique ouvrage de Ruth Keenan, « La cuisine de la Bible » Menus inspirés de l’Ancien Testament. L’auteure est une journaliste spécialisée en gastronomie.

Chaque chapitre du livre retrace un épisode de la Bible enrichi d’un menu parfaitement en accord dans lequel on retrouve les mets et les saveurs inspirés par le récit d’origine. Et pour cause, la Bible est l’un des plus vieux recueils  de saveurs et constitue un héritage d’une valeur incommensurable. 

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Le Menu dont fait partie cette soupe de fèves à la ciboulette correspond au chapitre « David et Bethsabée: le goût du péché » et se compose de :

Soupe aux fèves à la ciboulette, perdreaux grillés à la sauce au citron et chou au sésame suivi d’un dessert de rouleaux aux figues et aux raisins secs.

Il existe bien sûr des recettes à base de chair animale que je n’ai pas choisi de reproduire car elles ne sont pas en accord avec l’ esprit de ce blog. Mais on y trouve aussi de nombreuses recettes de pains, de pâtisseries et des boissons qui accompagnent les différents histoires. 

Voici donc un extrait du texte qui précède la recette écrit par l’auteur du livre « Le repas vraisemblablement servi par David à Bethsabée lorsqu’elle vint  dans ses appartements comporte des mets cités par la Bible à propos du roi, dont on peut peut supposer qu’il les connaissait et  qu’ils apparaissaient fréquemment à sa table. Les fèves comptent parmi les aliments que Barzillaï le Galaadite apporta à David à Mahanaïm pour qu’il nourrisse ses hommes au moment de la révolte d’Absalon (II, Samuel, 27,28) »

La fève était également cultivée dans l’Antiquité, on en retrouve dans des tombes égyptiennes datées de 2200 ans avant Jésus-Christ.La fève est citée dans la bible sous le nom de « pol ». Elle faisait partie des offrandes funéraires des rois.Selon Maguelonne Toussaint Samat, auteur du livre « Histoire naturelle & morale de la nourriture » (Bordas Culture) était déjà ramassée à l’état sauvage il y a des dizaines de millénaires dans le sud-est de l’Afghanistan, en Asie Centrale et au pied de l’Himalaya.De par sa richesse alimentaire, les fèves sont vie devenues l’unes des premières provisions. Les Romains par exemple confectionnaient un pain à base de farine de fèves sèches appelé lomentum . 

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La recette de la soupe de fèves à la ciboulette (recette biblique)

Ingrédients

  • 6 échalotes

  • 40g de beurre (ici végétal)

  • 1kg de fèves fraîches pelées (j’ai utilisé des surgelées)

  • 1 bouquet garni

  • 2 c. à s. de jus citron

  • Sel et poivre

  • 1 bouquet de ciboulette 

  • Crème fraîche (facultatif) ici végétale

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Préparation

  • Peler et échalotes.
    Faire fondre le beurre dans une casserole et y faire les échalotes sans les dorer.
    Ajouter les fèves et couvrir d’eau bouillante.
    Porter à ébullition et saler.
    Cuire pendant 9 minutes ou jusqu’à ce que les fèves soient cuites.
    Transvaser dans un mixeur jusqu’à obtention d’une purée lisse.
  • Remettre dans une casserole, ajouter de l’eau bouillante et faire bouillir de nouveau en remuant.
    Ajouter le bouquet garni, le jus de citron.
    Saler et poivrer.
    Laisser cuire environ 7 minutes à feu doux en remuant.
    Eteindre et retirer du feu.
    Passer la soupe (je ne l’ai pas fait).
  • Avant de servir porter encore à ébullition et ajouter la ciboulette hachée.
    Servir dans des assiettes creuses et décorer avec quelques fèves et des brins de ciboulette.
    (J’ai oublié d’en réserver pour la déco!). Servir avec un peu de crème fraîche ou végétale (facultatif)
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Il y a un que les forces terroristes du Hamas ont répandu la terreur près de la bande de Gaza, sur le territoire israélien, massacrant, violant, brûlant vivant les habitants des kibbutz voisins, détruisant la vie d’êtres pacifistes, de leurs enfants, des êtres humains acquis à la vision d’une co-existence pacifiste.

En ce jour, je voulais rendre hommage à ces innocents. Le 7 octobre coïncidant avec la fête du rosaire, j’adresse cette prière pour Israël.

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Je prie  pour Israël.

O Marie, Reine de Terre Sainte,

Protège cette terre où tu as vécu

Protège ceux qui l’habitent,

Particulièrement les innocents et les plus fragiles.

(…) O Marie, nous te confions notre prière

Pour ceux qui souffrent

D’avoir perdu quelqu’un de leur famille,

Pour les blessés, les oubliés,

Pour ceux qui n’espèrent plus rien,

Pour que règnent la justice et la paix.

O Reine de Terre Sainte, prie pour nous.

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2 Comments
  • Vélaska
    18 octobre 2024

    Le livre que vous mentionné de Ruth Keenan je l’ai chez moi. il est très beau. Il ne parle cependant que de l’ancien testament. Je n’ai pas trouvé de livre de cuisine biblique incluant le nouveau testament.

    Pour la fête de Yom kippour dit la fête du Grand Pardon pouvez-vous me dire si on doit demander pardon ou pardonner à son prochain sans attendre qu’il demande pardon à celui qu’il a offensé ? Est un peut comme si on se confesse comme chez les catholiques à un prêtre mais à la différence pour les juifs (j’ignore si ils font pareil avec un rabbi), demande pardon à Dieu directement.

    • Patricia Gemelli
      19 octobre 2024

      Bonjour Vélaska, il est vrai que ce livre a des recettes de l’Ancien Testament mais c’est normal car la gastronomie n’a pas changé avec l’arrivée de Jésus. N’oublions pas que quoi que l’on veuille croire, Jésus et ses parents sont nés juifs. Marie était juive et Jésus n’est pas “chrétien” il est juif, ce sont ceux qui l’on suivi qui sont appelés ensuite chrétiens. Cela signifie que la nourriture était la même sauf pour les sacrifices rituels. Ceci est comme cela si l’on prend la version officielle. Pour certains évangile non canoniques des nouvelles règles alimentaires sont mises en place par Jésus, notamment suivant le commandement “Tu ne tueras point” qui concerne aussi les animaux.
      Pour répondre à votre question sur Yom Kippour :selon la tradition juive, Yom Kippour permet d’expier les fautes entre l’homme et Dieu, mais pas celles entre l’homme et son prochain.
      Ces fautes incluent les manquements religieux, spirituels ou les actions qui transgressent les lois de la Torah vis-à-vis de Dieu. Par exemple, ne pas observer les commandements, ne pas prier.
      Pour les fautes envers son prochain, il faut demander pardon à celui qu’on a blessé et chercher la réconciliation avant Yom Kippour, et ce n’est qu’une fois que cela est fait que l’on peut se présenter devant Dieu pour obtenir le pardon complet.
      Et quant à votre question sur la confession, dans le judaïsme, il n’y a pas de pratique de confession à un rabbin ou à une autre figure religieuse comparable à la confession dans le catholicisme.Donc, même si la confession existe dans le judaïsme (on l’appelle “Vidouï”) et même si c’est un aspect central du processus de repentance (Teshuva), elle se fait directement devant Dieu, pas devant un rabbin ou un intermédiaire humain. Voilà , j’espère avoir répondu à vos questions!