Fête de la Miséricorde Divine

La fête de la Miséricorde est célébrée le premier dimanche après Pâques, appelé dimanche de la Divine Miséricorde, ou encore deuxième dimanche de Pâques.

Elle aurait été instaurée à la demande de Jésus lui même selon les écrits de Faustine Kowalska, mystique polonaise surnommée « l’apôtre de la Miséricorde divine » (1905-1938).

Selon Sainte Faustine, Jésus lui est apparu à plusieurs reprises lui demandant de faire connaître au monde la dévotion à la Miséricorde Divine.

“Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la fête de la Miséricorde”

Voila  les paroles de Jésus rapportées dans son Petit Journal : « Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la fête de la Miséricorde (P. J. 299). « Je désire que la fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma miséricorde sont ouvertes, je déverse tout un océan de grâces sur les âmes qui s’approcheront de la source de ma miséricorde; toute âme qui se confessera et communiera recevra le pardon complet de ses fautes et la remise de leur punition; en ce jour sont ouvertes toutes les sources divines par lesquelles s’écoulent les grâces » (P. J. 699). Jésus parlait de cette fête à Sœur Faustine dans plusieurs révélations.

Je vous ai préparé une petite recette pour célébrer cette fête de la miséricorde divine.

Pourquoi associer une recette à cette célébration?

Dans la Bible , « le manger et le boire forment […] un fil rouge du récit global » Depuis la Genèse, avec son arbre de vie qui nourrit les premiers humains, jusqu’à l’Apocalypse où on retrouve cet arbre au centre de la Nouvelle Jérusalem. Sans parler évidemment des innombrables repas qui, de l’Ancien au Nouveau Testament  scandent les récits bibliques.

Source: (https://www.cairn.info/revue-etudes-theologiques-et-religieuses-2007-2-page-193.htm)

J’ai donc choisi la recette de brochettes de guimauve et fruits rouges pour honorer la fête de la Miséricorde Divine car dans les peu de recettes que j’ai trouvées sur le net pour cette fête, la seule condition à respecter c’est que les couleurs rouge, blanc et bleu soient présentes.

Je n’ai pas trouvé une gastronomie traditionnelle propre à cette célébration mais des recettes surtout sucrées tels des biscuits, des glaces toutes mettant en avant des ingrédients de ces 3 couleurs car elles reproduisent les couleurs présentes dans l’iconographie  de la Miséricorde Divine.

Iconographie de la Misericorde Divine

Le premier tableau de la Miséricorde Divine a été fait dans l’atelier du peintre Eugène Kazimirowski  en 1934, à la demande et sous les indications de Soeur Faustine elle-même. Sainte Faustine trouva le tableau moins beau que sa vision du Christ. C’est le premier tableau mais également le seul peint du vivant de Faustine Kowalska.

Plusieurs représentations du Christ Miséricordieux suivant la vision de Soeur Faustine ont été exécutées dans le monde entier. Néanmoins, une image occupe une place privilégiée dans toute l’iconographie et le culte de la Miséricorde Divine. Il s’agit du tableau du Christ Miséricordieux (célèbre par ses grâces) vénéré dans la Chapelle du couvent des Soeurs de la Congrégation de Notre-Dame de la Miséricorde à Cracovie-Łagiewniki, en Pologne.

C’est sur cette image que s’est accomplie la parole de Jésus : « Je désire que l’ on vénère ce tableau d’ abord dans votre chapelle, puis dans le monde entier « (P. J. 47). Adolphe Hyla a peint ce tableau en tant qu’ex-voto pour remercier le Seigneur d’avoir épargné sa famille pendant la deuxième guerre mondiale.

source: https://www.soeurfaustine.fr/image-du-christ-misericordieux/#:~:text=Le%20premier%20tableau%20de%20la,de%20Soeur%20Faustine%20elle%2Dm%C3%AAme

Il est écrit dans le journal de Soeur Faustine Au bout d’un moment, Jésus m’a dit : « Fais un tableau selon le dessin que tu vois, avec la légende : Jésus, j’ai confiance en Toi. Je veux que cette image soit vénérée d’abord dans votre chapelle et dans le monde entier » (PJ 47).

Le tableau de la chapelle a été peint par le peintre de Cracovie Adolf Hyła (1897-1965) comme ex-voto pour remercier le Seigneur d’avoir épargné sa famille pendant la Seconde Guerre mondiale et pour les faveurs reçues. Le tableau actuel a été achevé le 15 avril 1944 et consacré un jour plus tard par le Père Józef Andrasz SJ, confesseur et directeur spirituel de Sœur Faustine.

À côté du tableau et sur les murs latéraux se trouvent des vitrines contenant les ex-voto de nombreux fidèles reconnaissants pour les grâces reçues. Une petite partie des reliques de Sœur Faustine a également été placée dans un genouillère en marbre blanc devant l’autel.

Dans le maître-autel de la chapelle se trouve une statue de Notre-Dame de la Miséricorde, patronne de la Congrégation. Sur le côté gauche se trouve une sculpture de St. Stanisław Kostka – saint patron de la jeune religieuse et à droite Sainte Marie-Madeleine, patronne des pénitents.

Sur le côté droit du maître-autel se trouve un autel avec une peinture du saint patron de la chapelle, Saint Joseph avec l’enfant. Sur le mur séparant le presbytère de la nef principale, on peut admirer une fresque de Dieu le Père entouré de quatre anges. La fresque commence et se termine par un texte du livre de Jérémie : « Je t’ai aimé d’un amour éternel, c’est pourquoi je t’ai attiré avec compassion » (Jr 31, 3). Les anges tiennent dans leurs mains des livres ouverts dans lesquels on peut lire les invocations du Notre Père : « Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite ».

Vous trouverez des photos sur le site source.

Les couleurs de l’image de la Miséricorde Divine

Les 3 couleurs prépondérantes dans l’image de la Miséricorde Divine se présentent ainsi: un rayon blanc et un rayon rouge sortent de son cœur.

Sœur Faustine décrit dans son journal « le rayon pâle représente l’eau qui justifie les âmes; le rayon rouge représente le sang qui est la vie des âmes. Jésus est représenté avec une tunique blanche sur fond noir, et en bas est écrite la phrase « Jezu, ufam tobie » (Jésus, j’ai confiance en toi).

Dans l’église catholique ces trois couleurs ont une signification particulière

Rouge : Le rouge par son éclat rappelle fortement la puissance du feu et de l’amour et par sa couleur : le sang. C’est aussi la couleur de l’amour du courage du don de soi jusqu’au don du sang comme celui des martyrs qui a la suite du Seigneur lui-même révèlent qu’il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime” (Jn 15, 13).

Blanc : Le blanc c’est la couleur de Dieu : pureté sans tache.C’est une couleur de lumière et d’ innocence.

Bleu: Le bleu est associé au dogme marial et ne peut donc être utilisé que lors des célébrations liées à la Vierge Marie, telles l’Assomption ou l’Immaculée Conception.

C’est aussi une couleur symbolisant la fidélité et la foi, le bleu est l’une des deux couleurs qui est généralement utilisée pour représenter saint Pierre. Le bleu symbolise la divinité, la fidélité et la foi du premier pape.