Basilique Notre Dame des Victoires 

J’aime aller prier dans la Basilique Notre Dame des Victoires, située dans le 2ème arrondissement de Paris, plus précisément au 7 place des Petits-Pères.

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Le Sanctuaire Notre-Dame des Victoires est un des lieux mariaux les plus célèbres du monde.

Louis XIII fonde la Basilique en décembre 1629. Il avait formulé le voeu de construire une église dédiée à la Vierge Marie si le siège de La Rochelle était enlevé. La cité fût libérée des protestants en 1628 et le 9 décembre de 1629, le roi posait la première pierre de l’église du couvent des augustins déchaussés de Paris: « Notre Dame des Victoires » en reconnaissance de toutes les victoires remportées par sa protection  sur les hérétiques rebelles et surtout, en souvenir de la prise de La Rochelle sur les protestants révoltés. La mort du roi et d’autres circonstances, font que la construction de l’église ne fut achevée qu’en 1740. Elle est le dernier vestige du couvent des Augustins déchaussés.

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La basilique Notre-Dame des Victoires est un sanctuaire marial chargé d’histoire et de spiritualité. De nombreuses grâces et guérisons sont attribuées à l’intercession de Notre-Dame des Victoires, faisant de cette église un haut lieu de dévotion mariale en France.

Sainte Thérèse de Lisieux

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Thérèse Martin est née en 1873 à Alençon en Normandie. Son père Louis Martin, devenu veuf suite au décès de sa femme Zélie Martin, s’installe alors à Lisieux en 1877 avec ses cinq filles dans la maison des Buissonnets où Thérèse a passé son enfance. Elle tombe gravement malade mais le 13 Mai 1883, Thérèse ’’voit’’ le sourire de la statue de la Vierge Marie. Elle est guérie.

Le 29 mai 1887, dimanche de la Pentecôte, Thérèse parle à son père d’entrer au Carmel. Très ému, son père donne son consentement mais, à cause de son jeune âge, sa demande sera refusée.

Thérèse ne lâche rien et elle va plaider sa cause devant l’évêque de Bayeux, puis s’adresse courageusement à Léon XIII au cours d’une audience publique au Vatican. Sa volonté sera récompensée.

Le 28 décembre lui parvient l’autorisation de l’évêque et le 9 avril suivant, Thérèse prend le voile au Carmel de Lisieux en 1889 à l’âge de 15 ans et prend le nom de sœur Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face. Malgré sa jeunesse elle est une des plus grandes mystiques du XIXème siècle.

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En dépit des épreuves de la vie, Thérèse de Lisieux a toujours gardé une foi inébranlable. Elle est décédée à l’âge de 24 ans, le 30 septembre 1897, de tuberculose. Son tombeau attira les fidèles et de nombreux faits miraculeux seront attribués à son intercession.

Elle a été canonisée en 1925 et déclarée Docteur de l’Église en 1997. Elle est la sainte patronne des missions et de la France. Un an après sa mort, parut un livre composé à partir de ses trois manuscrits autobiographiques : « Histoire d’une âme ». Elle y exprime la façon dont elle comprend la vie chrétienne et la relation de Dieu. Cet ouvrage  a eu un grand succès en France et dans le monde entier et il a été traduit en plus de 60 langues. Ces pages  constituent la meilleure biographie de sainte Thérèse.

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Sainte Thérèse et Notre Dame des Victoires

Les parents de Thèrese, Zélie Martin et Louis aimaient Notre-Dame des Victoires. C’est donc par eux que Thérèse a fait sa connaissance. Une chapelle leur est dédiée à la basilique. Pour connaître plus en détail les liens entre cette famille et l’église Notre Dame des Victoires cliquez ICI.

Histoire de la neuvaine des roses et du Père Putigan

Thérèse de Lisieux est aussi connue comme Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ou Sainte-Face. La neuvaine des roses est une prière dédiée à Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et s’inspire des mots prononcés par Sainte Thérèse en personne, qui, en prophétisant sa mort, annonça : « Vous verrez, après ma mort, je ferai tomber une pluie de roses ». Souvent l’iconographie nous montre Sainte Thérèse avec les mains remplies de roses, qui symbolisent les grâces qu’elle a dispensé au cours de sa vie et également après sa mort.

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Le Père Putigan était un prêtre jésuite italien à qui l’on attribue la diffusion et la popularisation de la neuvaine des roses.

En décembre 1925, le Père Putigan commença à réciter une neuvaine pour  demander une grâce particulière à la toute nouvelle canonisée Sainte Thérèse de Lisieux. 

Comme signe de son intercession, il lui demanda une rose blanche en réponse à sa prière.

Au troisième jour de sa neuvaine, il reçut effectivement une rose en signe que sa prière avait été entendue, et la grâce demandée lui fut accordée. Touché par ce signe « miraculeux », le Père Putigan commença à diffuser cette prière et encouragea d’autres à prier la neuvaine avec confiance, demandant comme signe une rose.

Ainsi est né la neuvaine miraculeuse des roses, qui aujourd’hui se pratique partout dans le monde. Elle peut être récitée à tout moment, mais les fidèles de Sainte Thérèse choisissent habituellement de la réciter entre le 9 et le 17 de chaque mois.

Qu’est-ce qu’on mangeait  au carmel de Lisieux à l’époque de sainte Thérèse

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À la lecture des archives du monastère et des confidences épistolaires de la petite Thérèse, on peut avoir un aperçu de la cuisine quotidienne et des plats préparés par les carmélites de Lisieux à l’époque de Thérèse Martin. Il semblerait que leur cuisine était assez saine (du moins selon les paramètres de l’époque). Elle se composait de fruits, légumes, poissons, produits laitiers.La base de toute nourriture, était le pain, présent à chaque repas.

Le petit déjeuner au carmel

Un petit déjeuner typique se composait par exemple d’une soupe aux poireaux et pommes de terre, soupe que l’on remplaçait par un bouillon clair et du pain pendant le carême.

Le repas du dimanche

Après la messe, vers 9 heures, les religieuses préparaient du riz à l’oseille pour le petit déjeuner. Il était servi dans de grosses soupières jaunes(d’après une tradition orale). C’est la recette que je vous présente aujourd’hui ICI.

Repas du midi et soir

Pour le déjeuner les plats les plus courants étaient du poisson ou d’œufs accompagnés de légumes et en dessert, des fruits. Légumes et fruits étaient cultivés dans le jardin du monastère. Parfois le dessert se composait d’un peu de fromage et des laitages sucrés. 

Le menu du du soir, consistait surtout en des légumes et des fruits aussi et encore des laitages pour le dessert. 

Parmi les recettes gardées dans les archives du monastère on trouve entre autres, la “soupe mitonnée”, un vrai plat de résistance, une omelette aux pommes pour les grandes fêtes ou encore le traditionnel riz à l’oseille du dimanche.

Repas de fêtes

Il s’agissait des fêtes liturgiques de l’Église, ou des fêtes communautaires telles que celles du monastère, de la prieure, jubilés des soeurs, etc. C’étaient des moments qui rompaient l’austérité grâce à des plats un peu plus élaborés.

Des échanges épistolaires ont permis d’apprendre que pendant les fêtes de Pâques ou de Noël par exemple, les soeurs avaient droit au produits tels que du vin blanc, des galettes de sarrasin, des truites, des  beignets et même des pâtisseries comme les célèbre  pets de none. Ces festins étant possibles grâce aux généreux cadeaux reçus de la part de  la communauté et des familles des religieuses.

Source: https://archives.carmeldelisieux.fr/au-carmel-du-temps-de-therese/le-style-de-vie/le-repas/manger-au-carmel/




Le triste festin du homard ficelé

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Nous verrons dans un article dédié au paradoxe de bienveillance et cruauté que Thèrese raconte une anecdote sur un homard ficelé qui aurait été offert aux soeurs et que l’on décrit comme  « inocente créature » le pauvre animal aurait essayé de toutes ses forces de fuir son horrible destin avant de finir dans l’assiette de ses bourreaux qui devraient au nom de la compassion respecter toutes les « créatures » terrenales, oeuvre de Dieu. Je vous raconterait cette histoire dans un futur post!.

En règle générale, les carmélites de Lisieux ne mangeaient jamais de viande, à l’exception des sœurs malades, suivant les croyances diététiques de l’époque bien sûr, comme quoi la viande était indispensable pour être en bonne santé et surtout en cas de maladie. Cette théorie est démentie par le consensus scientifique depuis longtemps, notamment par l’enquête Campbell entre autres études et dont les recherches les plus notables sont compilées dans “The China Study” (L’Étude de la Chine).

https://arenes.fr/livre/lenquete-campbell/


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2 Commentaires
  • ISCA
    1 octobre 2024

    Incroyable Patty, j’étais à Lisieux aujourd’hui même avec mes élèves de Quatrième …

    • Patricia Gemelli
      1 octobre 2024

      Non ???? C’est vrai???? Super coïncidence! Publie des photos sur ton face! Gros bisous!