La Sagamité
La Sagamité, un plat des peuples de la première nation
La sagamité est un plat traditionnel des peuples autochtones d’Amérique du Nord, en particulier des Premières Nations au Canada et des peuples amérindiens aux États-Unis. C’est une sorte de ragoût ou de soupe épaisse, dont la composition peut varier en fonction des régions et des groupes culturels. Le terme lui-même vient probablement de langues algonquines.
La sagamité est un plat nourrissant qui traduit importance que les peuples autochtones entretiennent avec la terre et les ressources naturelles. Elle est souvent servie lors de rassemblements, de cérémonies ou de repas communautaires.
A l’origine il s’agissait d’une bouillie à base de semoule de maïs et légumes qui combinait différentes sortes de viandes (bison, cerf) ou de poissons ainsi que des baies.
Cette soupe, datant de la période précolombienne était sensé être bénéfique pour la santé. De nos jours ce plat a été un peu simplifié dans sa composition mais il trouve toujours son inspiration dans le plat traditionnel.
Qui étaient les premiers habitants du continent américain?
On pense que les premiers immigrants arrivèrent d’Asie en traversant le pont terrestre de Béring (également connu sous le nom de Béringie), qui reliait la Sibérie actuelle à l’Alaska, et qu’ils arrivèrent avec des chiens déjà domestiqués. À la même époque, ou plus tard, des hommes seraient également arrivés par la mer, s’établissant le long de la côte ouest et jusqu’en Amérique du Sud. D’après les vestiges archéologiques, il semble y avoir eu plusieurs migrations sur de nombreuses années.
Quelle est la religion des peuples autochtones?
Très diverses, les religions des Premières nations, des Métis et des Inuits au Canada sont constituées d’un ensemble complexe de coutumes sociales et culturelles qui permettent d’entrer en contact avec le sacré et le surnaturel. Le christianisme, propagé par les colons, les missionnaires et les politiques gouvernementales, a profondément modifié la vie des Autochtones. Dans certaines communautés, des pratiques religieuses hybrides sont apparues alors que dans d’autres, la religion européenne a complètement remplacé les pratiques spirituelles traditionnelles.
Source: Encyclopédie canadienne (https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/religion-des-autochtones)
Une alimentation respectueuse de la nature
Bien que les indiens étaient des chasseurs et des pêcheurs, je considère que ces individus vivaient en harmonie avec la Dame Nature. Nomades au début ou agriculteurs sédentaires plus tard, ils ne considéraient pas ce que la nature leur offrait comme un droit inné mais comme une chance ou un don de celle-ci.La terre et ses ressources n’appartenaient à personne en particulier, mais étaient un don du Grand Esprit à tous, collectivement, et l’on attendait de chacun qu’il rende la pareille par le biais de rituels de réciprocité qui maintenaient le cycle de la vie. Ils prenaient de la nature ce qui leur était essentiel pour vivre sans aucun type d’exploitation de ses ressources.
Dans l’ensemble, la culture amérindienne était influencée par les croyances spirituelles du peuple, selon lesquelles toutes les choses étaient imprégnées de la même force vitale et méritaient le respect.
Cet attachement à la terre est si fort qu’il a permis à ces peuples de maintenir l’équilibre avec la nature pendant des milliers d’années. Malheureusement les choses ont changé et la demande occidentale est parfois responsable de ce changement. Mais c’est un autre sujet.
Sans vouloir idéaliser ou tomber dans le cliché de « l’indien écologique », les hommes et femmes des peuples autochtones prenaient le juste et nécessaire à la nature pour leur substance. L’élevage industriel n’existait pas et les conséquences désastreuses pour l’environnement et les animaux qui en découlent non plus.
LA RECETTE
A l’origine, ce plat se faisait avec du maïs à gros grains et non du maïs sucré qui était traditionnellement séché sur l’épi. Il était ensuite cuit pendant des heures dans une eau additionnée de cendres de bois. Le processus permettait de réhydrater les grains et de les débarrasser de leur enveloppe. On retrouve de nos jours le maïs lessivé en conserve, notamment sous la marque Goya. Voici un article avec deux recettes où l’on évoque l’Action de Grâces et la Sagacité.
Ingrédients
1 oignon en dés
2 gousses d’ail pressées
2 branches de céleri coupé en dés
2 maïs égrainés ou 1 boîte en conserve
2 courgettes
250g de courge butternut
3 pommes de terre
2 c. à s. de farine de maïs (j’ai oublié!)
2 carottes
250g de haricots en boîte rincés et égouttés
1,5 litres de bouillon de légumes ou de champignons (voir « Mes Conseils »
300 g de viande végétale (Voir « Mes Conseils »)
Beurre végétal ou huile
Préparation
- Dorer la « viande » végétale, le céleri, et l’oignon un peu de beurre végétal ou de l’huile. Ajouter l’ail et poursuivre la cuisson 1 minute.
- Retirer la « viande » et la réserver.
Saupoudrer de farine de maïs et mélanger.
Incorporer le bouillon de champignons et porter à ébullition.
Ajouter les carottes, les courgettes, la courge butternet et les pomme de terre en morceaux.
Réduire à feu moyen, couvrir et laisser mijoter environ 25 minutes. - Ajouter le maïs et les haricots rouges et poursuivre la cuisson 5 minutes.
Saler et poivrer.
Ajouter du bouillon au besoin.
Incorporer la viande végétale en morceaux.
Servir accompagné d’une tranche de banik.
Mes Conseils
J’utilise des bouillons-cube de champignons, un produit que je trouve depuis peu en grande-surface.
Pour remplacer la viande, vous avez plusieurs possibilités:
Aiguillettes, seitan, tofu et de superbes produits disponibles en supermarché comme ceux de la marque « Planted » imitant à merveille la viande rouge.
La marque « Redefine meat », fait aussi des « viandes » végétale bluffantes, et je les trouve au supermarché.
Des ingrédients facultatifs peuvent être ajoutés en respectant les temps de cuisson de chacun. Par exemple de l’orge, du riz, du kale, des feuilles de choux vert etc.
De même si vous utilisez des haricots secs, ils faut les faire tremper toute une nuit et ils seront incorporés en début de cuisson et il devront cuire au moins 45 minutes.
La sagamité constituait un mets de base dans l’alimentation de nombreuses nations amérindiennes de l’est du Canada. Ce terme est d’origine montagnaise et il a aujourd’hui acquis une valeur historique. Dans l’Ouest québécois, le mot sagamité, qui est souvent prononcé sakamité, est usité au sens de « bouillie de farine de maïs ou de blé et d’eau ou de lait », mais cet emploi est vieilli.
« Recettes typiques des Indiens« . Publié en 1972 par Bernard Assaniwi (1935-2000),
Pensée du jour…
« Puisse le Grand Esprit vous envoyeuses présents les mieux choisis. Puisse le Père soleil et la Mère lune vous éclairer de leurs plus doux rayons ».
Sagesse amérindienne.
plaisiretequilibre
1 décembre 2024Je suis une grande fan des soupes avec morceaux, rassasiantes et complètes qui suffisent pour un repas. Je connais peu l’histoire des amérindiens et c’est une belle découverte ! Bon week-end Patty, gros bisous
Patricia Gemelli
1 décembre 2024Coucou Laurence, moi j’apprends avec mes recherches et l’histoire des amérindiens est passionnante! Gros bisous et belle soirée !
Vélaska
25 novembre 2024Je n’ai jamais mangé amérindiens. Pas plus je ne connais l’histoire des amérindiens du nord au sud du continent d’Amérique.
Je sais une chose qu’à une époque l’un de ses peuple mangeaient du chien. il me semble au Mexique
La seul chose que je sais d’eux (amérindiens) est en regardant les films des cowboy et indiens ou indigène et conquistador.
Je me souviens aussi un groupe indiens amérindiens qui fit une chanson du groupe « Sacred Spirit Indians » avec leur chanson « Yeha Noha ou bien des groupe péruviens avec la flute de pans. Sinon pour le reste je n’y connais rien du tout.
Merci pour cette découverte.
Patricia Gemelli
25 novembre 2024Bonsoir Vélaska, vous savez je découvre aussi de nombreuses choses au cours de mes recherches. Les histoires des amérindiens sont passionnantes! Belle soirée à vous.