Gratin de choux de Bruxelles

Voici ce gratin de choux de Bruxelles dont le principal ingrédient correspond parfaitement aux règles du Carême. Il est riche en fibres, vitamines et nutriments, ce qui en fait un bon choix pour un régime plus frugal et sain durant cette période.

Durant le Carême, les restrictions alimentaires traditionnelles dans le christianisme, notamment chez les catholiques, impliquent souvent l’abstinence de viande (sauf le poisson) et une alimentation plus simple et végétale. Dans cette recette dont la version traditionnelle inclut des lardons, comme nous verrons,  Horace en raffolait,  j’ai remplacé ces derniers par les délicieuses allumettes végétales qui sont désormais disponibles en grande surface et qui n’ont rien à envier (en goût et texture) à leur équivalent carné.

L’histoire du chou de Bruxelles

Il existe plusieurs courants d’interprétation sur l’origine du chou de Bruxelles, basés sur des perspectives historiques, botaniques et culturelles.

Certains historiens suggèrent que des choux similaires existaient déjà dans l’Antiquité.

« Les peuples néolithiques du Proche Orient, comme les Hébreux et les Égyptiens ignoraient le chou, ce vieil européen(…). La consommation de chou dans l’Antiquité comme à présent, ne passait pas pour être la préférée des gens distingués et si Horace, paraît s’en régaler, il faut savoir qu’il y met autour « beaucoup de petit salé ». Les campagnards, dont le chou constituait le brouet quotidien y ajoutaient du sel et du thym ( « Histoire naturelle & morale de la nourriture », M. Toussaint-Samat).

La théorie flamande est dépendant la plus acceptée. Ce courant s’appuie sur des sources agricoles et historiques qui mentionnent la culture du chou de Bruxelles en 1587 en Flandre.

Selon cette théorie, le chou de Bruxelles trouverait ses origines en Belgique, plus précisément dans la région de Bruxelles, d’où son nom. Il aurait été cultivé pour la première fois vers le XVIe siècle par des agriculteurs flamands à partir de variétés de choux poussant déjà en Europe.

Cette nouvelle culture rentable s’est popularisée notamment par Saint-Gilles, une commune de la région de Bruxelles  où les habitants ont créé une confrérie de l’Ordre des Kuulkappers (coupeurs de choux).

Veillant à préserver et promouvoir l’histoire du chou de Bruxelles, et ses traditions ancestrales, les descendants de ces humbles « coupeurs de choux « , ont fondé depuis le 2 avril 1985, la Confrérie de l’Ordre des ‘’Kuulkappers’’ (https://www.jeanspinette.be/2013/11/08/lordre-des-kuulkappers-aux-tilleuls/ )  pour rendre  hommage aux cultivateurs et aux traditions agricoles associées à la culture du chou de Bruxelles.

La Recette

Je me suis inspirée d’une recette italienne du livre  « La cucina italien Dall’Antipasto al Dolce », que j’ai végétalisée.

Pour 4 personnes

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Ingrédients

• 800g de choux de Bruxelles

• 100g de parmesan râpé (ici alternative végétale)

• 150g d’allumettes fumées végétales

• 20g de beurre végétal + pour le plat

• Sel et poivre

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Préparation

• Nettoyer les choux , puis les laver en les plongeant dans plusieurs bains d’eau froide.
  Les faire  cuire 15 min dans une casserole d’eau bouillante salée ou à la vapeur (pour qu’ils gardent touts leurs atouts nutritionnels).
• Une fois cuits, les passer sous l’eau froide courante pour stopper la cuisson.
  Les égoutter.
• Faire revenir les allumettes dans une poêle beurrée et les faire rissoler.
• Repartir les choux de Bruxelles dans un plat à gratin beurré, distribuer les allumettes et parsemer de « fromage » râpé. Enfourner dans un four préchauffé à 220°C (th.8) environ 10 minutes.
  Servir bien chaud.

Réflexion du jour…

Savez-vous planter les choux

À la mode, à la mode ?

Savez-vous planter les choux

À la mode de chez nous ?

(Comptine française datant du au Moyen Âge, à l’époque où le chou commençait à constituer l’un des piliers de l’alimentation paysanne).