Makali et Sauce Tarator
Voici le Makali et sa sauce Tarator. Suite à des demandes de la part trois lectrices au sujet de la cuisine orientale, aujourd’hui je vous présente une recette venue tout droit de l’Orient, plus précisément du Liban, même si des variantes existent dans d’autres pays levantins.
J’ai découvert cette recette chez un traiteur libanais près de chez moi. Ils proposaient aussi le sandwich makali.
Le Makali est un plat populaire dans plusieurs pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. Son nom vient de l’arabe « مقلي » (maqli), qui signifie « frit ». Ce terme désigne une variété d’aliments frits, généralement des légumes comme les pommes de terre, les aubergines, les courgettes, le chou-fleur et les poivrons. Le makati est souvent accompagné d’une sauce à l’ail et au citron.

Origine et Histoire du makali
Le Makali est une préparation ancienne, ancrée dans les traditions culinaires levantines (Liban, Syrie, Jordanie, Palestine) et maghrébines (Algérie, Tunisie). Il est souvent servi comme plat d’accompagnement ou en sandwich, accompagné de pain pita et d’une sauce à base de tahini, d’ail ou de yaourt.
Dans la cuisine levantine, on le retrouve notamment dans le sandwich makali, une version végétarienne où les légumes frits sont enroulés dans du pain avec du houmous ou du labneh. En Égypte, des versions similaires sont consommées, souvent aux côtés du foul et du ta’meya (falafel égyptien).


Est-ce que ce plat peut est adapté au jeûne du Carême?
Pendant le jeûne du Carême, la discipline alimentaire dépend des traditions et des pratiques spécifiques de chaque Église chrétienne.
Dans l’Église catholique: le jeûne concerne surtout le Mercredi des Cendres et le Vendredi saint. Ces jours-là, on est invité à ne prendre qu’un repas principal et deux collations légères. L’abstinence de viande (le poisson est autorisé) est aussi requise ces jours-là ainsi que tous les vendredis du Carême, mais les fritures ne sont pas interdites en elles-mêmes. Toutefois, l’esprit du Carême encourage la simplicité et la modération, donc il serait préférable d’éviter les aliments trop riches ou festifs.
Dans les Églises orthodoxes : Les règles sont généralement plus strictes, avec une abstinence de viande, de produits laitiers et souvent d’huile (ce qui inclut les fritures) pendant toute la période du Carême. Parfois les fidèles suivent une régime végétalien (vegan).
Au delà des règles et que vous les respectiez ou pas, cette recette est en accord avec une nourriture plutôt simple et sobre comme il se doit en temps de Carême.


La Recette
Pour 4 personnes
Ingrédients
1 chou-fleur moyen
Huile pour friture (ici tournesol)
Sel et poivre
Sauce Tarator ( sauce blanche libanaise au sésame)
200g de tahini (crème de sésame)
Jus de 1 ou 2 citrons
2 gousses d’ail pressées (ou 1 c. à c. de purée d’ail)
70ml d’eau (environ), voir « Mes Conseils »
Sel et poivre


Préparation
- Délayer le tahini avec le jus de citron (coupé avec un peu d’eau).
- Ajouter l’ail et bien mélanger pour émulsionner la préparation. Saler et poivrer à votre convenance.
- Laver le chou-fleur et le détailler en petits bouquets.
Le faire blanchir 5 minutes dans de l’eau bouillante salée, puis bien l’égoutter.
Chauffer de l’huile dans une poêle profonde ou une friteuse et y faire frire les bouquets de chou-fleur en les retournant, jusqu’à ce qu’ils soient dorés.
Les égoutter sur du papier absorbant.
Saler et poivrer.

Ce plat se déguste chaud ou tiède, accompagné de pain pita et d’une sauce tarator libanaise ( au tahin) ou d’un yaourt à l’ail.
Mes conseils
L’ajout d’eau doit être fait petit à petit et la quantité dépend de la texture que souhaitée (épaisse ou plus liquide)
Réflexion du jour…
« Seigneur, accepte notre jeûne, qu’il soit pour nous un pont vers Toi,
Fortifie nos âmes par la prière et nourris-nous de Ta parole vivante. »(Extrait d’un hymne maronite du Carême)