L’Église anglicane
L’anglicanisme est né de la décision du roi Henri VIII de rompre avec Rome, pour des raisons politiques, au XVIème siècle.

Elle a beaucoup de similitudes avec le catholicisme quand à la liturgie et l’organisation hiérarchique. Elle se dit catholique non romaine et réformée.
Elle tient du catholicisme, parce qu’elle reconnaît la communion entre les fidèles et aussi car sa communion repose sur la présence du Christ dans la sainte communion. Et elle est réformée en raison de son adhésion aux principes nouveaux de la réforme protestante.
Elle trouve ses racines en Angleterre au XVIème siècle et tient son nom de l’Église d’Angleterre, établie par le roi Henri VIII en 1534 après qu’il se soit séparé de l’Église catholique romaine parce que le pape Clément VII refusait de prononcer la nullité de son mariage avec Catherine d’Aragon pour pouvoir épouser la jeune Anne Boleyn. Furieux, le roi se fit proclamer en 1534 « chef suprême de l’Église et du clergé d’Angleterre ».

L’anglicanisme: une « voie moyenne » entre le catholicisme romain et le protestantisme réformé
Même si les anglicans se sont détachés des cardinaux, ils ont conservé le reste de l’organisation du clergé catholique et certains éléments liturgiques et doctrinaux catholiques tout en adoptant des principes de la Réforme protestante.
La constitution d’une confession anglicane, avec son livre de prières, sa liturgie, son credo propres ne se fit que plus tard, sous les enfants d’Henri VIII.



Quelques points importants de la doctrine anglicane
L’autorité des Écritures : Les anglicans reconnaissent les Saintes Écritures comme la source fondamentale de la foi chrétienne.
Les sacrements : ils reconnaissent deux sacrements principaux, le baptême et l’eucharistie, ainsi que d’autres sacrements comme la confirmation, le mariage et l’ordination.
L’épiscopat : L’anglicanisme est épiscopal en structure, ce qui signifie qu’il est gouverné par des évêques. Le chef de l’Église anglicane est l’archevêque de Canterbury en Angleterre.
Le Livre de la Prière Commune : ce livre liturgique, introduit pour la première fois en 1549, est utilisé dans le culte anglican et contient des prières, des liturgies et des rituels pour différentes occasions de culte.
Les Tudors et l’anglicanisme
Henri VIII, de la maison Tudor, est le roi d’Angleterre et d’Irlande de 1509 à sa mort. Il est aussi le premier chef de l’Église anglaise.
Marié six fois, Henry VIII a fait décapiter deux de ses épouses. Certains disent que le souverain britannique aurait inspiré Charles Perrault pour son célèbre conte Barbe Bleue.
Lorsque l’on évoque le nom Tudors, il nous vient tout de suite à l’esprit les personnages légendaires d’Henri VIII et Elizabeth dite la reine « Vierge ».

Henri, homme de la Renaissance, était beau et athlétique dans sa jeunesse et Elizabeth, sa fille, princesse héritière devenue bâtarde, fit rayonner l’Angleterre en la faisant entrer dans une période qui vit fleurir la politique, l’exploration et les arts: l’âge d’or élisabéthain.
Cette histoire m’a personnellement passionnée surtout grâce à la série intitulée « Les Tudors » où Jonathan Rhys-Meyers incarne le Roi Henri VIII magistralement et qui possède un casting de haut niveau avec des acteurs remarquables. Je me souviens de la musique et du générique sublime ainsi que du « refrain » : « Vous pensez connaître l’histoire, mais vous n’en savez que la fin. Pour en connaître le coeur, il faut reprendre au début ». J’ai ensuite acheté le livre de Liliane Creté « Les Tudors » tellement j’étais fascinée par cette histoire.

Ordination des femmes
Une différence majeure entre l’anglicanisme et le catholicisme repose sur le droit des prêtres de se marier et de fonder une famille. Et, dans la plupart des églises anglicanes, les femmes peuvent être ordonnées. Certaines acceptent même que leurs prêtres affichent leur homosexualité. En fait, chaque pays où est pratiqué l’anglicanisme est autonome. Le temps où le souverain anglais était le chef de file de l’église est révolu. Désormais chaque pays possède son représentant.
Phrase du Jour
«Si un catholique entre dans une église anglicane, il est possible qu’il ne s’en rende pas compte tout de suite»
Père Paul Ormrod, chaplain de la paroisse St. John’s








Patricia Gemelli
21 novembre 2025Bonjour Vélaska, Je crois que vous êtes trop subjective au sujet de la famille Tudor ou vous ne connaissez pas bien son histoire. Ce n’est pas parce que Marie Tudor a rétabli le catholicisme qu’elle était quelqu’un de bien! Marie Tudor, connue comme Bloody Mary ou la sanglante, a laissé derrière elle un bilan religieux brutal. Elle était d’une cruauté sans égal et a fait exécuter plusieurs centaines de personnes, femmes, hommes même des gens de l’église! C’était un personnage sinistre. vous traitez de monstre Elizabeth alors que c’est Marie le monstre. Élisabeth a bâti un règne stable et même si elle n’était pas tendre,elle évitait les bains de sang inutiles, contrairement à Marie.Ce fût l’Age d’or de l’Angleterre, le fameux âge élisabéthain : Shakespeare, Marlowe, Spenser, la musique, le théâtre, les découvertes. Quant à la reine Catherine, c’était une femme comme tant d’autres pas une Sainte! Et celui qui a tout généré ce fut le roi Henri 8 qui était un coureur de jupons! Qui a inspiré le personnage Barbe bleue qui décapitait ses femmes sans souci! Anne Boleyn n’était pas la servante de la reine, c’était sa dame de compagnie et était une fille très cultivée et raffinée qui avait vécu longtemps à Paris.
Vélaska
20 novembre 2025C’est une période très dangereuse de l’histoire de la famille royale d’Angleterre. Tout pour la folie d’un roi qui voulait épousé la servante de la Sainte reine Catherine. Une femme exemplaire.
Le Tudors ont pris fin heureusement.
Le seule regret est que la Reine Marie n’est pas eu de descendant ainsi Élisabeth la fille du Roi n’aurait jamais régner non plus.
La Reine Marie avait rétabli le catholicisme mais sa sœur Élisabeth à la mort de la Reine Marie rétabli l’anglicanisme.
Élisabeth fut un véritable monstre en assassinant sa propre cousine Marie Stuart.